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NAPOLÉON III – Te Deum de Charles Soliva. Hommage à Sa Majesté Napoléon III 1852

 

[NAPOLÉON III – TE DEUM. SOLIVA Charles(1792-1853) vers 1852. Hommage à Sa Majesté Napoléon III, Empereur des Français. Te Deum laudamus. Hymne à trois voix égales en chœur ou à trois voix d’hommes et à trois voix de femmes ad libitum. Paris, Chez Régnier Canaux, Éditeur de musique religieuse, s. d. In-4°(35 x26,5cm), velours vert empire, cadre de laiton à double fermoir entourant les plats, décor d’encadrement en boi sculpté à imitation de végétaux à volutes ornant le premier, armoiries dorées au centre, fleurons en bois sculpté ornant le second, aigle impériale couronnée au centre, dos lisse et muet, tranches dorées, doublure et gardes de moire ivoire, inscription en lettres dorées au centre de la première garde (reliure de l’époque). Un titre orné et 50 pages de partitions musicales. Grand papier quelques légères rousseurs éparses.

TRÉS BEL EXEMPLAIRE RELIÉ POUR L’EMPEREUR NAPOLÉON III.

Charles Soliva occupait une place distinguée comme compositeur, et comme professeur, il rendit d’éminents services à la Pologne pendant son séjour à Warsovie: Ses meilleures élèves sont : M » Gladkowska, mariée depuis à M. Geabowski, qui débuta en 1830, dans le rôle d’Angèle dans l’opéra d’Agnès de Paer.
M » Wolkow, qui parut d’abord dans le Turc de Rossini. M »° Janiszewska et le célèbre ténor Dobrski qui jouit d’une grande faveur auprès du public de Varsovie. Pendant son séjour dans cette capitale, Charles Soliva dirigea l’orchestre à plusieurs grandes exécutions musicales, entre autres, la messe de Requiem pour le service funèbre de l’Empereur Alexandre. Dans cette circonstance, comme dans beaucoup d’autres, Soliva déploya beaucoup d’habileté comme chef d’orchestre, il connaissait parfaitement le contrepoint et comprenait bien la musique. La Société de Sainte-Cécile de Rome le nomma son membre quelque temps avant sa mort.
Voici ses principales compositions: Opéra, la Testa di Bronzo Elena e Malvina, Milan, Riccordi et Scotti; deux autres opéras représentés à Turin, dont les titres ne sont pas connus. Trio er forme de sonate pour piano, violon et violoncelle, dédié à l’empereur de Russie; grand trio pour piano, harpe et alto, dédié a comte de Westmoreland, Ave Maria, Pater noster et Salve pour chœur de voix égales, Milan, Scotti; Veni, creator et Ave, maris stella, Milan, Ricordi et Scotti. Les Psaumes 112 et 128, à grand orchestre, Milan, Scotti; Te Deum pour voix et orgue, dédié à
S. M. l’empereur Napoléon III. Paris, chez Mme Soliva, De profundis à la mémoire de son fils. Grande polonaise pour orchestre (inédite). Méthode de chant et d’harmonie non encore publiée.
Un écrivain célèbre, Madame George Sand, consacra un sonnet à la mémoire de Charles Soliva :
Du beau dans tous les arts, disciple intelligent,
Tu possédas longtemps la science profonde
Que n’encourage point la vanité d’un monde
Insensible ou rebelle au modeste talent.
Dans le style sacré, dans le style élégant,
Sur le divin Mozart ta puissance se fonde,
Puis dans Cimarosa ton âme se féconde
Et de Paesiello tu sors jeune et vivant.
Si dans ce peu de mots je ne puis de la vie
Résumer de travaux la force et le génie,
Laissons dire le reste aux pleurs de l’amitié.
Sources : Les Musiciens polonais et slaves, anciens et modernes : dictionnaire biographique des compositeurs, chanteurs, instrumentalistes, luthiers, constructeurs d’orgues, poètes sacrés et lyriques, littérateurs et amateurs de l’art musical… / par Albert Sowinski (1805-1880) auteur du texte
 
 
 
 
  
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
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