AU SECOND EMPIRE ANTIQUITÉS
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NAPOLÉON III. Lettre autographe signée à Constant Thuillier. Palais des Tuileries, le 29 mars 1865. 3/4 p. in-8, en-tête gaufré à son initiale couronnée. « Mon cher Monsieur Thuillier, Je tiens à féliciter non seulement le brillant orateur mais l’homme d’État qui a eu le courage de dire hier à la Chambre de grandes vérités. Depuis que le peuple est souverain, c’est lui qu’on flatte généralement et non le pouvoir. Je vous remercie de votre discours et de cette nouvelle preuve de votre dévouement. Croyez en mes amitiés, Napoléon »
ANCIEN PREFET ET ANCIEN SECRETAIRE GENERAL DU MINISTERE DE L’INTERIEUR AUPRES DE PERSIGNY, CONSTANT THUILLIER ETAIT DEVENU VICE-PRESIDENT DU CONSEIL D’ÉTAT. IL VENAIT DE FAIRE LE 28 MARS 1865, DEVANT LE CORPS LEGISLATIF, UN DISCOURS OU, TOUT EN DENONÇANT LES « EXCES » DE LA LIBERTE DE LA PRESSE, IL FAISAIT L’APOLOGIE DU REGIME IMPERIAL ACCUSE D’ETRE « LE REGNE DE L’ARBITRAIRE » : « L’EMPIRE, C’EST LA PLUS GRANDE, LA PLUS HEUREUSE, LA PLUS FIERE DEMOCRATIE QUE LE MONDE AIT JAMAIS VUE, COURONNEE PAR LA GLOIRE ET PAR UNE SAGE LIBERTE »
L’on y joint le discours prononcé par Constant Thuilier à la séance du Corps législatif du 28 mars 1865. Rare plaquette de 64 pages texte intégral.
Bon état Réf 500