AU SECOND EMPIRE ANTIQUITÉS
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Comte Louis de CHEVIGNE (1793-1876), poète, il épouse la fille unique de la Veuve Clicquot Ponsardin qui fit construire le château de Boursault près d’Epernay pour le couple.
Manuscrit signé de sa main d’un conte intitulé «Les Saints du Paradis», 3 p in-8 – Avec lettre autographe signée 2 p in-16 bordée de noir qui accompagne ce conte, et en explique les circonstances d’écriture: elle est écrite le 10 mars 1865 à un Comte; Chevigné explique qu’il était passé chez lui
«...pour vous lire un conte dont vous m’avez donné le sujet», il voulait le lui porter le soir et répondre à son invitation, mais en est empêcher à cause de «l’état désespéré de Mr de Morny»
Le duc de Morny devait en effet mourir ce soir-là, aussi le met-il sous pli; il réclame son indulgence, «je l’ai rimé en souvenir d’une des plus agréables soirées de Boursault»
– Cette fable longue de 74 vers met en scène l’abbesse d’un couvent de Reims, tombée malade et dont la pudeur se révolte à l’idée du bain que doit lui administrer l’apothicaire, elle sera miraculeusement sauvée par «les Saints du Paradis»
« On ne rit guère aux rêves d’une fable.BOILEAU nous dit : le vrai seul est aimable.Jai donc cherché, lecteur, pour t’égayer,Quelque récit dont tu ne peux douter :Je l’ai trouvé. S’il est peu vraisemblable,J’ai pour garant un bon vieux manuscritDament signé, franc et naïf écrit,D’où j’ai tiré ce conte véritable… »
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