Le Travailleur de Nancy tract discours de Félix Pyat et lettres de Joigneaux

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Description

Tract, brochure, plaquette de 22 pages publiée en 1849 à l’occasion du premier anniversaire de la  République.

Cadeau du Travailleur de Nancy Journal du Peuple aux électeurs de la campagne édition originale de 1849

Le Chiffonnier de Félix Pyat et ses divers drames, bafouant les puissances établies, avaient eu, de 1845 à 1848, utopie influente identique à celle des feuilletons d’Eugène Sue. Pyat, lui aussi, est acquis au socialisme le plus avancé. Député à la Constituante, où l’a envoyé le département du Cher, il siège sur les gradins les plus élevés de la Montagne.

Le 24 février 1849, au banquet démocratique destiné à célébrer le premier anniversaire de la proclamation de la République, il porte un toast aux paysans, qui, dès le lendemain, sera répandu à profusion dans les campagnes.

Le discours est conçu dans cette forme littéraire, imagée, ultra-romantique, qu’affectionnait Félix Pyat, que les personnages de ses pièces parlaient sur la scène, que lui-même parlait à la tribune. Le toast débute en ces termes :

« A ces hommes de la glèbe, ces véritables fils du sol, aux plus nombreux, aux plus pauvres, aux plus laborieux, aux plus patients de nos concitoyens, aux prolétaires des campagnes, aux paysans ! »

Ce tract aux paysans a un grand retentissement. Il est reproduit par les journaux, il est tiré en brochures, il est publié et distribué en cadeau aux lecteurs du Travailleur de Nancy Journal du peuple en 1849, mis en annexe au Républicain des Campagnes d ‘Eugène Sue lors de sa réédition en 1851.

 

 

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