L’impératrice Eugénie meurt à Madrid le 11 juillet 1920, à l’âge de 94 ans. Que se rappelle-t-on d’elle ?

Maintes fois évoqué, ici à Compiègne, dont le palais reflète et évoque les  séjours de la Cour, le Second Empire  ne se résume pas à ce qu’on a appelé «  la féerie impériale ».
Eugénie n’est pas une princesse née dans un palais,  Napoléon III est d’abord un enfant en exil, un adolescent tiraillé entre ses parents qui ne s’entendent pas, un carbonaro en fuite, un conspirateur un peu naïf.

Une fois l’Empire installé, des partisans inconditionnels, des détracteurs farouches, des opposants déterminés  se pressent aux alentours du pouvoir.

L’essor économique va de pair  avec la découverte de nouvelles techniques, les expositions universelles proposent aux visiteurs  d’associer  les arts avec  le développement  industriel.
La vie artistique bat son plein, alliant avec éclectisme l’enseignement classique et les tendances nouvelles.
Napoléon III meurt dès 1873, le Prince impérial est tué au Zoulouland en 1879.
L’Impératrice Eugénie  survivra plus de 40 ans, seule et exilée, ce n’est que dans les années 1880 qu’elle obtiendra de l’Etat français l’autorisation de séjourner en France, où elle passera  régulièrement les hivers  sur la Riviera.

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